Perspectives d’emploi Charpentier-coffreur/charpentière-coffreuse de béton à l’Île-du-Prince-Édouard

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de charpentier-coffreur/charpentière-coffreuse de béton à l’Île-du-Prince-Édouard ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés à l’Île-du-Prince-Édouard

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront très bonnes pour les charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières (CNP 72310) à l'Île-du-Prince-Édouard pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
• un certain nombre de postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession
• en raison du caractère saisonnier de cette profession, les perspectives d'emploi peuvent varier selon la période de l'année

La pénurie de logements et les investissements dans les logements neufs et abordables devraient soutenir la demande pour ces postes au cours de la période de prévision. Les taux d'intérêt continuant à baisser, l'investissement résidentiel devrait se renforcer, ce qui se traduira par une augmentation des mises en chantier dans la province au cours des prochaines années. La croissance démographique a été, et continue d'être, un important moteur économique favorisant les constructions résidentielles dans la province. L'annonce par le gouvernement fédéral d'une réduction des cibles d'immigration se traduira par un ralentissement de la croissance démographique au cours de la période de prévision, ce qui devrait contribuer à alléger la pression sur le marché immobilier de l'île.

Les perspectives d'emploi pour cette profession demeurent très bonnes parce qu'il y a toujours une pénurie de travailleurs et des postes vacants dans la province à cause de gains solides à la fois dans l'investissement résidentiel et non résidentiel. La demande de travailleurs dans cette profession devrait demeurer favorable en raison de la construction domiciliaire continue pour soutenir l'accroissement de la population, ainsi que les travaux d'entretien, de rénovations et de réparations. Les possibilités devraient surgir puisqu'il faudra remplacer les travailleurs qui prennent leur retraite.

Le travail autonome, une pratique plutôt courante dans ce domaine, peut représenter une autre voie pour les charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières. La demande pour ces travailleurs qualifiés tend à varier selon les saisons, les besoins en matière d'emploi étant les plus grands durant les mois d'été et diminuant à d'autres moments de l'année. Cette situation entraîne donc des périodes de chômage. Les charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières devront se tenir au courant des avancées technologiques qui façonnent la profession. Par exemple, ces travailleurs devront être capables d'interpréter des plans générés par ordinateur et connaître les outils les plus récents. De plus, les charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières devront être en mesure de se déplacer, puisqu'ils seront tenus de se rendre à divers chantiers dans la région. Les perspectives d'emploi seront meilleures pour les travailleurs d'expérience ayant des compétences spécialisées en charpenterie. Les perspectives d'emploi dans les autres provinces pourraient avoir des répercussions sur le bassin de candidats de cette profession à l'Île du Prince Édouard. Étant donné que nombre de charpentiers menuisiers/charpentières menuisières expérimentés et qualifiés retrouvent leur emploi saisonnier pour le compte du même employeur chaque année, les candidats qui ne possèdent que des compétences de base pourraient faire face à de la concurrence en ce qui a trait aux emplois disponibles. On conseille aux charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières qui souhaitent créer leur propre entreprise de chercher des occasions d'investissement appropriées. En outre, en raison de la nature saisonnière de cette profession, les perspectives d'emploi varient selon la période de l'année; habituellement, les possibilités d'emploi sont plus favorables durant les mois d'été.

Voici quelques faits saillants au sujet des charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières à l'Île-du-Prince-Édouard :

• environ 900 personnes occupent un poste dans cette profession
• les charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • construction (SCIAN 23) : 92 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 94 % par rapport à 84 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 6 % par rapport à 16 % dans toutes les professions
• 50 % des charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières travaillent toute l'année tandis que 50 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 59 % et 41 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 41 semaines par rapport à 41 semaines dans toutes les professions
• 30 % des charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières sont des travailleurs autonomes, par rapport à 13 % dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : plus de 95 % par rapport à 51 % dans toutes les professions
  • femmes : moins de 5 % par rapport à 49 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : 16 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 28 % par rapport à 28 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 30 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 21 % par rapport à 25 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 8 % dans toutes les professions

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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